Paul Elie Dubois - Méhariste Touareg
Paul Elie Dubois (1886 - Bruxelles, 1949)
Méhariste du Hoggar
Huile sur panneau - 1947
Grande Huile sur Isorel de P.E. Dubois
représentant un Méhariste Touareg au Hoggar sur son dromadaire.
Les Touaregs sont des nomades plus connus sous le nom «d’hommes bleus du désert»
Signé en bas à gauche et daté (19)47
Aucune restauration sur le tableau tout à fait d’origine.
Titré au dos
Ancienne étiquette d’exposition (Exposition artistique de l’Afrique Française - N°1)
Encadrement d’époque en bois mouluré.
Le cadre présente des traces d’usage.
Il pourrait être repeint ou remplacé (?)
Dimensions:
Panneau: 107 X 126 cm (larg X Ht)
Cadre: 118 X 138 cm
Une composition très puissante avec le sujet qui occupe l’espace «en majesté»
Ce tableau appartient à la dernière période de l’artiste.
Il est très représentatif par son sujet et par sa composition.
Voir Biographie ci dessous.
Paul Élie Dubois (1886-1949)
Peintre Français rattaché à l’Ecole d’Alger.
Biographie
Élève à l’Académie Julian et aux Beaux-Arts de Paris.
Paul Élie Dubois expose aux Artistes Français dès 1908 avec un portrait d'un Paysan Comtois. En 1911, il obtient une mention honorable par un portrait intitulé Jeanne. L’État acquiert en 1912 sa toile Harmonie en blanc et il présente encore en 1913, La Robe rose et Les ramasseurs de bois l'hiver puis en 1914 Printemps2.
Lors de la 1° Guerre mondiale, il peint une grande composition nommée Deuil qui lui vaut au Salon des artistes français de 1920 une médaille d'argent, le Prix Thirion et une bourse de voyage. C'est ainsi qu'il part cette année-là pour un séjour de deux ans à la Villa And-El-Tif d’Alger.
Paul-Elie Dubois ne se détachera plus de ce pays, où il connaîtra les plus exaltantes années de sa carrière. Selon sa propre expression, il aura en Algérie la « révélation de la lumière ».
Son retour est un grand succès. Il obtient en 1922 une médaille d'or au Salon pour la toile Femmes arabes au cimetière d'El-Kettar et passe alors en hors-concours. L'Institut le récompense aussi en 1923 ainsi que le Conseil supérieur des Beaux-Arts qui lui attribue son prix National pour Les Musiciens arabes et La Paix dans la lumière.
En 1926, le Salon reçoit Le Blanc Cortère, Un marché au tapis et Marrakech (Maroc). Il expose aussi au Salon des Tuileries une série de toiles rapportées de son voyage au Maroc.
C'est un peintre ethnographe qui participe à de nombreuses missions au Hoggar en particulier dès 1928 et s’attache à la vie des Touaregs, les Hommes bleus du désert.
En 1930, La distinction « Ambassadeur du Hoggar » lui est décernée.
Il est présent à l’’Exposition Coloniale de 1931, à l'Exposition internationale de Bruxelles en 1935, aux expositions universelles de Paris en 1937 et à New-York en 1939.
Ses œuvres sont conservées, entre autres, au Musée du Luxembourg, au Petit-Palais, au Metropolitan Museum of Art, au Musée des Beaux-Arts d’Alger, au Musée National Zabana d’Oran, au Musée National du Bardo, au musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt, aux musées de Montbeliard, de Besançon, de Luxeuil-Les-Bains, de Voiron et de Narbonne.
Récompenses
• Prix Thiron (1920).
• Prix Abd-El-Tif (1920).
• Prix national des Beaux Arts (1923).
• Grand prix Arts artistique de l'Algérie (1927).
• Prix Dumoulin pour l'Algérie, Salon de 1935.
Bibliographie
• René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 429-430 (avec portrait en p. 429 et signatures en p. 430.
• Chantal Duverget, Paul Élie Dubois, peintre du Hoggar, mémoire de DEA, Université des Lettres et sciences humaines de Franche-Comté, Besançon, mai 1992.
• Élizabeth Cazenave, La villa Abd el Tif, un demi-siècle de vie artistique en Algérie 1907-1962, Paris : éditions ABD EL tIF, 1998.
• Élizabeth Cazenave, Paul Élie Dubois, peintre du Hoggar, éditions du Layeur, 2006.
• Élizabeth Cazenave, Les artistes de l'Algérie. Dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs 1830-1962, Bernard Giovanangeli éditeurs ; Association Abd El Tif, 2001.
Prix: 18.500 €