N. Eekman - «Souffleuse de bougies»

Gravure - Nicolas Eekman (1889-1973)
«La souffleuse de bougies» - Circa 1955

Planche complète (non coupée)
Signée en bas à droite
Epreuve d’artiste et numérotée 2/10 en bas à gauche
Planche complète (non coupée)

Format gravure: 29,5 X 24,5 cm
Format planche: 56,5 X 38,5 cm
Format Cadre: 61,5 X 52,5 cm

Nouvel encadrement en bois noir et doré
Passe partout gris
Verre anti-reflets

Un peintre reconnaissable au premier coup d’oeil.
Un style très personnel… Mon coup de coeur depuis de nombreuses années (!)

Nicolas Eeman est présent dans de très nombreux musées:
Arhnem - Bâle- Berlin - Bruxelles - Budapest - Chicago - Dordrecht Dresde - Eindhoven - Essen - Glasgow - Hanovre - Moscou - Mulheim - Munich - Prague - etc.
Voir biographie ci-dessous

Nicolas Eekman
(Bruxelles 9 août 1889 - Paris 13 novembre 1973)
Peintre figuratif néerlandais, connu aussi en France, en Belgique et aux Pays-Bas sous le nom Nico Eekman.

Il est aussi graveur, dessinateur, aquarelliste et illustrateur.
Son style se caractérise par trois grandes périodes :
expressionniste entre 1914 et la fin des années 1920, réaliste flamand jusqu'au début des années 1950, puis fantastique.

Biographie:
Nicolas Eekman est né à Bruxelles dans la maison où Victor Hugo, alors en exil, entreprit d’écrire Les Misérables.

À l'âge de 18 ans, il donne sa première conférence à Bruxelles consacrée à Van Gogh, cet inconnu », peintre qui, en 1907, était encore très largement méconnu du grand public. En 1912, il visite la première exposition de Vincent van Gogh à Cologne, expérience qui sera décisive.

Après avoir obtenu son diplôme d'architecte à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, il est invité par son ami pasteur Bart de Ligt à séjourner aux Pays-Bas. C'est là que trente ans auparavant vivait la famille van Gogh ; Vincent y créa notamment Les mangeurs de pommes de terre. Jusqu'à la fin de la guerre, les expositions se multiplient dans le pays et Eekman fait l'objet de nombreuses acquisitions par de grands musées et collectionneurs néerlandais.

En 1921, Eekman s'installe à Paris, et ne cessera d'exposer en France et à l'étranger. Il fréquente les artistes néerlandais vivant à Paris comme Fred Klein, Piet Mondrian, César Domela, Georges Vantongerloo et Frans Masereel.
Il se lie d'amitié avec la galeriste Jeanne Bucher qui l'exposera en 1928 avec Mondrian. C'est la seule fois où Mondrian exposera ses peintures dans une galerie à Paris.
Ces deux hommes que la vision de l’art sépare, Mondrian promoteur de l’art abstrait et Eekman violemment contre, resteront liés par une amitié indéfectible tout au long de leur vie.

Dans les années 1930, Eekman est régulièrement présent à des expositions collectives, notamment aux États-Unis, et ses expositions personnelles s'organisent dans toute l'Europe.
Durant l’entre-deux-guerres, Eekman participe à la vie artistique parisienne alors au cœur du quartier de Montparnasse et fréquente Jean Lurçat, André Lhote, Max Jacob, Moïse Kisling, Marc Chagall, Pablo Picasso, Salvador Dali, Paul Signac, Fernand Léger, etc.

Lors de l'Exposition internationale de Paris en 1937, Eekman obtient une médaille d'or pour sa toile La pelote bleue, acquise plus tard par l'État pour le musée du Jeu de Paume.
Au début de la seconde guerre mondiale, il est recherché et se réfugie alors à Saint-Jean-de Luz où il signe momentanément ses œuvres sous le pseudonyme Ekma.

En 1944, le Palais des beaux-arts de Bruxelles organise une exposition très importante d'Eekman.
Dans les années 1950 et 1960, les expositions se suivent à un rythme régulier en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Suisse. Lors de l'Exposition internationale à Dauville en 1956, il reçoit le « Prix du Nu ».
En 1961, un important panneau mural (2,50 × 1,40 m) lui est commandé par le professeur H. Griffon sur le thème des plantes médicinales dans le monde. Cette œuvre fut exécutée pour la pharmacie de l'aérogare parisienne d'Orly.

Peu de temps après une grande rétrospective à la galerie Reflets de Bruxelles, Nicolas Eekman s'éteint le 13 novembre 1973 à Paris.

Bibliographie sélective
• Paul Fierens, Monographie Eekman, Bruxelles, 1936.
• Maurice Bedel, Introduction à l'Album I, Paris, 1943.
• Maurice Fombeure, Introduction à l'Album II, Paris, 1950.
• Jean-Louis Monod, Eekman, peintre, humaniste... et magicien, éd. Pierre Cailler, Genève, 1969.
• Nicolas Eekman, peintre graveur, textes d'Emmanuel Bréon, Claude Roy et Jean-Louis M. Monod, coédition Le Sillon et Somogy, 2004.
• Jean-Louis Monod, Nicolas Eekman, in Du surréel au fantastique, préface de Marcel Schneider, Editions Alain Lefeuvre, Nice, 1980, page 86.
• Dictionnaire des illustrateurs, 1905-1965, sous la direction de Marcus Osterwalder, éditions Ides et Calendes, Neuchâtel, 2001, p. 536.

Voir aussi le site officiel de Nicolas Eekman:
http://www.nicolaseekman.com

Prix: 450 €

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