Max Le Verrier - Lampe

Lampe - Art-Deco
Signéé «Max Le Verrier» - Circa 1930

Lampe (veilleuse) Art Deco à décor d’un singe au brasero

Régule à patine vert foncé (imitant le bronze) sur un socle rectangulaire en marbre Portor

Signée M. Le Verrier
Aussi connue sous le nom « Singe Boubou au brasero »

Dimensions
Largeur: 15 cm
Profondeur: 8,5 cm
Hauteur: 16 cm

Poids: 1,8 kg

Parfait état

Max Le Verrier était sculpteur et fondeur.
Il a réalisé de nombreux sujets mais les sujets féminins ou animaliers restent les plus recherchés.

La côte de ses sculptures monte très régulièrement depuis quelques années.

Louis Octave Maxime LE VERRIER (1891-1973)

1918: Il édite quelques oeuvres en terre cuite, puis réalise sa première sculpture, son célèbre PELICAN dans le style 1925 (sculpture à la hache). Cette pièce, signée ARTUS (pseudonyme de Max LE VERRIER), a un grand succès et est à la base de sa maison d’édition créée en 1919. Il assure tout lui-même, la fabrication (fonte, ciselure, patine) et la vente de ses oeuvres.

Il réalisera un Marabout, un Ecureuil de tendance cubiste, ainsi que des panthères, des chimpanzés, des chevaux, des lions,… en compagnie de célèbres animaliers dont POMPON (triomphe en 1922 avec l’Ours blanc exposé au salon d’automne), Hernandez, Delhommeau.

Parallèlement, il va créer de nombreux bouchons de radiateurs de voiture, très prisés à cette époque, notamment, le modèle «Eola» réplique du célèbre bouchon de la Rolls.

Il fonde sa propre société en 1926. Sa collection est déjà très étoffée, c’est la période américaine, l’âge d’or jusqu’en 1929.
Max LE VERRIER sculpte de nombreuses statuettes, hommes, danseuses.

Max LE VERRIER réalise des lustres, des appliques et pieds de lampes, des serre-livres.
Il édite également des oeuvres de camarades : Pierre Le FAGUAYS, (dont certaines de ses sculptures sont signées, FAYRAL ou GUERBE, ses pseudonymes) renommé pour ses élégantes danseuses, BOURAINE, également talentueux mais mort très jeune, MERIADEC, JANLE, et bien d’autres.

Pendant l’occupation, il poursuit son oeuvre avec beaucoup de difficultés. (Il manque de tout à cette époque). En liaison avec la Résistance (sa maison est un lieu de mémoire où se sont produits de nombreux faits de résistance. Elle a servi de boîte aux lettres), il est arrêté par les miliciens de Petain.
A la libération, Max LE VERRIER rouvre les ateliers. La guerre terminée, la vie normale reprend peu à peu.

Max LE VERRIER reprend la fabrication des statuettes en fonte d’art et en bronze, puis oriente son activité vers la création d’objets en bronze: coffrets, cendriers, articles de bureau, articles religieux, médailles et sigles dont le décor s’inspire des chefs d’oeuvres antiques, ou moyenâgeux, des armoiries des villes, des châteaux de la Loire, des cathédrales, des musées et des collections privées.

Sculpteur infatigable, il crée une nouvelle série d’animaux en bronze, édités en petit format. (Oiseaux, rhinocéros, âne, chèvre, ours, otarie et un groupe «DON QUICHOTTE et SANCHO PANCA»).

Jusqu’à son dernier souffle, il fait de la sculpture et termine, sur son lit d’hôpital, une petite panthère 3 jours avant de disparaître, le 6 juin 1973, à l’âge de 82 ans.

Il est enterré au cimetière de Fontenay les Bris, à côté de son ami LE FAGUAYS disparu 10 ans avant lui.

Prix: 850 €

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